L'Ordre des Chevaliers
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 † Le livre d'Aratharon †

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MessageSujet: † Le livre d'Aratharon †   † Le livre d'Aratharon † EmptyDim 30 Mai - 21:32

Voici un de mes récits, un conte du passé, que j'ai cru bon de poster ici^^
Bonne lecture, et dites moi ce que vous en pensez !




Le livre d'Aratharon.

(Les premières phrases ont été effacées par le temps, seul un groupe de mot reste lisible)
...Je suis mort...
(Le récit reprend quelques lignes plus bas, mais avec une plume plus belle et des encadrements de calligraphie)

Mon nom est Arathar Ronthialys, mais jadis, alors que l'amitié était un mot que je connaissais, on m'appelait Aratharon le Brave.
Naguère, j'étais Homme parmi les Hommes, à l'époque où le soleil baignait encore nos tristes existences...
Toi qui lis ces ligne, saches qu'entre tes mains, tu tiens la vie d'un être. Si tu trouves mon récit dénué du moindre sens, dis toi qu'il y en a toujours un. En lisant ces lignes, toi, tu me fais renaitre de mes cendre, tu me fais ressusciter de mon sombre sépulcre. Ces mots ne sont pas que de la poussière, perdus dans la folle course du temps, mais bel et bien un homme, une vie...

Alors, voici cette vie, cet homme, dans ce récit écrit de ma main, de ma plume...

Je suis né il y a fort longtemps, dans ce qu'aujourd'hui nous appelons les Maleterres. Je dois avouer que jadis, il n'y avait guère cette immonde odeur nauséabonde, de charognes et de putréfaction, qui emplissait nos belles forêts...
Alors que j'étais un simple enfant, mon pauvre père partit combattre la menace Orque, arrivant du lointain Draenor.
Les seuls souvenirs qu'il me reste de mon père, sont cet homme bon et aimant, tournant la tête vers moi, illuminé par un halo de lumière. Ainsi, me fixant de ses si distinctifs yeux d'un vert émeraude, un sourire aux lèvres, il me dit cette phrase qui me fit garder espoir tant d'années...
« Je reviendrai, mon fils... »
Il n'est jamais revenu, ma triste mère en perdit la raison, et je dois avouer qu'il en fût de même pour moi.
Un soir de tempête, alors que je rentrais du cimetière où mon père était enterré, sous une pluie battante... Je retrouva ma mère, dans notre réserve, une corde autour du cou, et un tabouret renversé à ses pieds...

Sur ces mots bien désastreux, toi, cher lecteur, dois te dire que ma vie n'est rien d'autre que tristesse et désolation, et je ne vais point mentir, tu as vu juste...

Reprenons donc le cours de cette chronique morbide.

Alors que j'étais seul, je fus recueilli dans l'orphelinat de Stratholme, et élevé par des sœurs.
J'appris donc le culte de la Lumière, l'écriture, la lecture, et également les bases de la langue Thalassienne, cette culture Elfique qui me fascinait tant...
Quittant l'orphelinat à mes dix-sept printemps, alors que Thrall et ses frères étaient encore enfermés dans les camps de Lordaeron, je me suis d'avantage penché sur l'étude de la magie, de la Lumière, et de l'Elfique. Ayant rencontré plus tôt le célèbre maître Arcaniste Tel'Zirad, un Haut-Elfe de grande renommée, j'appris bien vite l'existence d'Uther le Porteur de Lumière et de la Main d'Argent, qui protégèrent Lordaeron durant la seconde Guerre.
Rejoignant l'ordre des lumineux Paladins, alors que les Orcs fondèrent de nouveau la Horde pour partir s'installer sur les côtes de Kalimdor, je fus bien vite promus et devint un ami d'Uther. Quatre douces années passèrent. C'est dans cette période de ma vie que je rencontra mon amour de toujours, la belle Elfe du nom de Cyn Haldar, la fille d'un Général des nobles Pérègrins de Quel'Thalas. Pour avoir sauvé sa fille lors d'une attaque Trolle, le Général Haldar m'accorda sa main. Nous nous sommes donc marié, un clair jour d'été. Tout était merveilleux en Lordaeron, la Légion Ardente se tenait bien à l'écart, les Orcs, affaiblis, également... Ma vie était tel les contes que l'on lit aux enfants avant qu'ils ne s'endorment...
Mais un jour...

(Les premiers mots ont été légèrement effacés par quelque chose, on dirait une larme qui est tombée à cet endroit, vous distinguez tout de même les lettres)

Un jour où nous étions tous dans notre belle demeure, ma femme, moi et nos deux enfants adoptés, mon ami Uther entra brusquement. Il me dit, sans même s'expliquer, qu'un mal affreux s'était abattu sur le continent, et que je devais au plus vite partir dans ce qu'il avait à ce moment appelé « Une croisade contre la Mort ».
C'est ainsi qu'à l'aube de cette nouvelle ère, je partit en compagnie du fils de Terenas Menethil dans le lointain Norfendre. Sur place je fis pour la première fois connaissance avec le Fléau et les immondes êtres ramenés à la vie qui composaient l'armée du sombre roi-liche.
Combattant sans relâche durant des jours pour épauler Arthas, le prince de Lordaeron, nous dûmes affronter des cauchemars ambulants, des monstres de chair décomposée, des goules sans guère aucune pensée, qui ne jugeaient que par l'odeur du sang...
J'appris, à mes dépens, ce que signifiait vraiment la Peur...
Malgré la folie qui s'était emparé d'Arthas, je suis parvenu à revenir sur notre continent.
N'ayant guère était appelé pour l'épuration de Stratholme quelques mois plus tôt, j'ignorais ce qu'il se passait en dehors de ma demeure, sur la paisible rive du lac Darrowmere, et revenant en survivant à Lordaeron, je ne découvris que mort et désolation dans ma région natale.
De nuit, sans la moindre torche, ma femme, nos enfants et moi même avons été forcé de fuir vers le Bastion de Menethil, en Tirisfal, repoussés en dehors de nos terres par ces hordes de Non-Morts... Dans la panique et le chaos, des images d'horreur me reviennent... Mon dernier fils, Uther, du même nom que mon grand ami, fût happé dans les ténèbres par ces immondes créature des enfers... Se précipitant à son secours, ma douce femme a été, à son tour...

(L'auteur a sûrement pleuré abondamment, car les mots ont été totalement effacés par les larmes, on devine que sa femme fût tuée dans la bataille...)

Avec mon fils ainé, Arkalys, nous nous sommes donc réfugiés dans la cité de Lordaeron, subissant les assauts sans fin du Fléau...
C'est alors, que surgissant de nul part, je reconnus mon vieux maître Tel'Zirad. Celui-ci m'expliqua que Quel'Thalas était tombée sous les assauts des Morts-vivants, et qu'il avait été appelé en renfort dans le sud du continent... Fondant en larmes, je lui ai alors confié tout ce qu'il me restait, en dehors de ma tristesse éternelle, mon jeune fils Arkalys... Tel'Zirad me promit d'emmener Arkalys sur le continent d'Azeroth, pour qu'il vive heureux au royaume de Hurlevent, en compagnie de grand hommes et de hauts penseurs.
J'écris ce recueil de mes pensées, de mon histoire, car je sens que bientôt je ne serai plus guère de ce monde. Nous ne parvenons pas à repousser les assauts... Tant d'hommes sont mort en vain... Chaque décès de notre côté profite à l'armée du Fléau qui s'enrichit de soldats immortels...

(A cet endroit, la plume a glissée sur le papier, une tâche de sang apparaît près de la marque sur le bout de feuille)

J'ai été blessé dans la bataille, je n'ai guère plus de temps à tenir, alors je veux écrire ma vie, mon histoire.
J'ai peur.
Un jour, j'espère, quelqu'un découvrira cette bride d'histoire. De l'histoire d'un simple homme, bon et aimant, n'ayant point connu autre chose que la mort et la souffrance. Un homme qui, à lui seul, représente tous les Hommes.
Alors toi qui lis ces lignes, saches que tant que ce livre existera, Arathar Ronthialys vivra. Toi qui a lu ma vie, mon histoire, que tu sois d'ici ou d'ailleurs, que tu sois humain ou non, ami ou ennemi...
Saches, mon frère ou ma sœur, saches bien une chose...
C'est que je t'aime, qui que tu sois, je t'aime.

Nous sommes tous frères, nous sommes toutes sœurs...

Adieu.

Aratharon le Brave.


(Des phrases ont été griffonnés sur le papier, comme si l'être qui l'avait fait était rigide, tel un cadavre)


Je sais que je ne devrai pas faire mes adieux au milieu d'un récit, car contrairement à vos dires, mes frères ou mes sœurs, je ne suis point mort...


Aratharon le Putride.
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Danath Trollemort
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Danath Trollemort


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† Le livre d'Aratharon † Empty
MessageSujet: Re: † Le livre d'Aratharon †   † Le livre d'Aratharon † EmptyDim 6 Juin - 22:30

*Danath ferme le livre avec la gorge un peu sèche*

Danath : ... Quel étrange récit ...

Opocrius : Danath ! Je croyais t'avoir demandé de m'aider à classer mes livres, pas les lire !

Danath : Ouais...

*Danath se lève et range le bouquin avec les livres de légendes, à coté de celui d'Erlyn Brûleterre*

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